LES CAPRICES D’UN FLEUVE
AMULOO TUR
SAMA YOON
TAWAT
LAGUNA OSCURA
CIBIIR KËR
1996
LES CAPRICES D’UN FLEUVE
Réalisé par Bernard GIRAUDEAU -Produit par Jean-François LEPETIT
Nomination aux Césars – Meilleure Musique de Film – 70000 albums vendus
Composition : René-Marc BINI
Auteurs : René-Marc BINI / Pape DIEYE
© Music 2 / Musiflach
Enregistré et Mixé par Didier LIZÉ
assisté de Jean-Matthieu POITEVIN
aux Studios Plus XXX
Sylvia ABRAMOWICZ : Basse de Viole
René-Marc BINI : Composition et Orchestration, Chant, Orgue, Clavecin, Piano, Percussions, Basse, Kalimba
Patrick BEAUGIRAUD : Hautbois Baroque
Pape DIEYE : Chant, percussions, sanza, Bâton de pluie
Loy EHRLICH : Bolong, Bajouj
Robert EXPERT : Chant Contre-Ténor
Martin GESTER : Clavecin
Isabelle GONZALEZ : Chant
Kenang KANOUTÉ : Cora
Marie-Line MAROLANY : Chant
Massimo MOSCARDO : Théorbe
Nathalie PROUTEAU : Harpe
Cathy RENOIR : Chant
Christelle RICHARD : Chant Mezzo-Soprano
Philippe SUZANNE : Flûte Baroque
BANDE ANNONCE
Préfaces
“J’ai cherché pour ce voyage un compagnon, un complice amoureux du Siècle des Lumières, de l’Afrique multiple et vierge. J’avais imaginé mon clavecin au bord du fleuve, le théorbe marié à la kora, la voix du contre-ténor enveloppé du chant des femmes et des plaintes des esclaves étouffées par le ressac.
René-Marc a précédé l’aventure, écrivant ce que je rêvais d’entendre…
La musique est ainsi qu’elle nous lie.”
Bernard Giraudeau
“À la rencontre de Bernard Giraudeau et à la lecture du scénario, je sus immédiatement qu’il me fallait composer cette musique, tant je me sentais concerné par l’histoire du film.
La musique y était déjà mise en scène, et j’y vis une occasion assez rare d’élaborer un véritable métissage musical. Les principaux thèmes furent conçus avant le tournage, lors des repérages, de nos recherches patientes, de nos rencontres et réflexions.
Des instruments baroques, des instruments symphoniques et des instruments africains : voilà les ingrédients.
Pour ce qui est de la recette, elle ne relève d’aucun mimétisme ni d’aucun calcul, ce n’est qu’affaire de sensibilité et d’aboutissement d’une relation artistique.
Peu importe qui chante quoi, qui joue de quoi, quelle est la couleur ou le milieu musical habituel de ceux et celles que l’on choisit. Seuls comptent le talent et la richesse intérieure de chacun. C’est modestement, ma contribution personnelle au propos du film.”
René-Marc Bini