LA NUIT DES ÉLÉPHANTS
AFRICAN NIGHT - chant Cathy Renoir & Mélodie Ruvio
MOTHER MOON - chant Mélodie Ruvio
KALAHARI - chant Cathy Renoir
GRAND KUDU
APPROCHE
BAIN DIURNE
ÉLÉPHANTEAU
JEUX
SURICATES
DÉPART
PERCUSSIONS
2014
Réalisé par Thierry MACHADO
Produit par Barthélémy FOUGEA pour WINDS
Co-produit par Jacques PERRIN pour GALATÉE
Musique composée, orchestrée et dirigée par René-Marc BINI
© Winds
Enregistrée aux studios FERBER par Philippe AVRIL assisté de Guillaume DUJARDIN
Mixée au Studio TEX AVRIL par Philippe AVRIL
Jean-Baptiste GORAÏEB : Régie Orchestre
Benjamin CHAREYRON : Cor
Pape Amath NDIAYE : Guitare
Patrick BEBEY : Sanzas
Thomas BLOCH : Cristal Baschet
Pauline HAAS : Harpe
Nicolas MONTAZAUD : Percussions, Marimba
Guillaume THOMAS : Programmations Additionnelles
Chengetaï LE DU : Choeurs
René-Marc BINI : Piano
Orchestre à Cordes : Boris CACCIAGUERRA – Carole DAUPHIN – Éléonore DENARIÉ – Hélène DESAINT – Guillaume EFFLER – Akémi FILLON – Caroline FLORENVILLE – Jean-Baptiste GORAÏEB – Jean-Michel GROUD – Marie KUCHINSKI – Mathieu MARTIN – Laurent MÜLLER – Laura PRIEU – Laetitia RINGEVAL
KALAHARI (RM Bini / Chengetaï Le Du)
interprétée par Cathy RENOIR
MOTHER MOON (RM Bini)
interprétée par Mélodie RUVIO
AFRICAN NIGHT (RM Bini / Chengetaï Le Du – RM Bini)
interprétée par Mélodie RUVIO et Cathy RENOIR
Site de Winds : http://www.windsfilms.com/
Facebook : https://www.facebook.com/Winds.Films
La Nuit des éléphants, sur France 2 le 23 décembre par Telerama_BA
Des nouveaux camarades !
Encore deux belles rencontres : Thierry Machado, réalisateur, et Barthélémy Fougea, producteur. Des projets comme on les aime, où les protagonistes sont des passionnés, enthousiastes, chaleureux. Ça devrait couler de source, car c’est bien par passion que l’on s’engage dans des métiers dits ‘artistiques’. Ceci dit, vu le projet, ces semaines à filmer les animaux au Botswana, en Namibie, au Zimbabwe, en Afrique du Sud… on ne fait pas tout ça si on n’est pas passionnés !
Oui il faut être de vrais passionnés pour inventer un nouveau procédé de prise de vues nocturne. Le résultat est carrément incroyable !
Encore et toujours la musique des Caprices d’un Fleuve, qui apparemment était restée en mémoire de Thierry Machado. Je ne me plains pas. Mais c’est fou le nombre de projets avec de la musique à composantes africaines que les Caprices m’auront permis de faire ! Ce qui est drôle, c’est que je suis un peu sorti de ma période africaine (groupes, etc…), mais il y a sans cesse des projets qui m’y ramènent. C’est ton destin !
Comparée aux prises de vue, l’aventure musicale est évidemment plus simple. Mais on essaye de soigner au maximum l’écriture, et aussi le casting, qu’on en juge. Un orchestre à cordes, régie toujours impeccable de Jean-Baptiste Goraïeb, un cor solo (Bruno Chareyron, super). Les ambiances nocturnes seront tapissées par le cristal Baschet de Thomas Bloch, impressionnant de maîtrise. La harpe de la jeune et talentueuse Pauline Haas viendra faire le lien entre les musiques nocturnes et les musiques diurnes.
Les africains sont là : l’exceptionnel guitariste (qui est aussi chanteur) Pape Amath Ndiaye qui viendra enregistrer avec… une guitare 12 cordes. Grande surprise de ma part, puis je tombe vite sous le charme. Patrick Bebey, grand maître des sanzas, viendra faire baigner une bonne moitié des musiques dans l’ambiance si particulière de ces instruments, dont je suis amoureux depuis toujours…
Les chanteuses !
Cathy Renoir, soeur de route et de coeur, toujours aussi généreuse. Cette fois elle chante dans une langue dont nous ne connaissions même pas l’existence : le shona. Chengetaï Le Du, zimbabwéenne, écrira de belles paroles en shona, fera aussi quelques choeurs. L’osmose se fait toute seule entre Chengetaï, Cathy et bibi. Le plaisir est là, ingrédient essentiel, comme toujours.
Mélodie Ruvio, mezzo-soprano dont j’adore le timbre, viendra tapisser les nuits de sa voix envoutante. Vibrato interdit, ce qui ne rend pas la tâche aisée !
Et les abonnés !
Et les abonnés dont je ne me lasserai jamais je crois : Nicolas Montazaud, percussionniste qui m’impressionnera toujours (ici il nous fait quelques parties de marimba). Guillaume Thomas fera quelques programmations, pas facile d’intégrer du synthétique dans une musique aussi acoustique.
Je finis comme toujours par le juge de paix, Philippe Avril. Un régal, as usual.
Le tout au studio Ferber, où on se sent toujours comme à la maison. Merci JC !