2019
Un film de Marion HÄNSEL
Produit par Man’s Film
Musique composée par René-Marc BINI © Altynaï

AU REVOIR MARION…

Je suis vraiment triste. Ce 8 juin 2020, Marion Hänsel est partie, par delà les nuages (c’est le titre du beau documentaire de Caroline D’hondt qui lui a été consacré).

J’ai partagé l’aventure de 4 de ses films, Si le Vent Soulève les Sables, Noir Océan, La Tendresse et cette petite embarcation, la dernière. Évidemment, lorsque j’ai découvert les premières versions d’Il Était un Petit Navire, j’ai tout de suite pensé à un film testament. Mais dans les mois qui ont suivi, je ne suis pas si sûr qu’elle n’envisageait pas de faire d’autres films. Je suis même certain du contraire. Elle avait juste passé 2 mois alitée et en témoignait à sa façon. Simple. Singulière. Presque naïve parfois.

Marion était chaleureuse et exigeante, franche, enthousiaste, attentionnée. Ce fut un plaisir sans cesse renouvelé pour moi. J’en témoignais lorsqu’elle était encore avec nous. On peut relire ce que j’en disais lorsque nous avons fait notre premier film, Si le Vent Soulève les Sables. Je ne puis dire mieux aujourd’hui.

Artistiquement, ce fut vraiment une collaboration passionnante. Marion me poussait sans cesse à épurer les musiques. Je la remercie, car lorsque je réécoute aujourd’hui, je sais qu’elle avait raison. Toutes ces musiques sont devenues, grâce à elle, plus fortes, plus intenses, plus limpides. Je pense qu’elle m’a amélioré.

Ses films sont atypiques. Lents, pudiques, fuyant toute tentation d’effet, de sentimentalisme. Ils sont arides, sans concession aucune. Mais ils racontent des histoires dont il vous restera quelque chose, longtemps, des sensations gravées dans votre esprit. Et, subtilement, finalement, dans votre coeur.

Merci Marion. J’ai aimé naviguer sur tes embarcations. Tu vas me manquer.

IL ÉTAIT UN PETIT NAVIRE

Une femme hospitalisée pour une assez longue période observe ce qui l’entoure. Sa chambre, la vue sur la ville, le ciel, les couloirs, les ascenseurs et le personnel soignant. Elle écoute les sons, différents de jour ou de nuit. Elle a le temps de rêver, de revoir certains moments de sa vie. Ces souvenirs, tels des petites bulles, débutent à sa naissance en 1949 à Marseille et nous emmènent à Anvers, Paris, New York ou en Angleterre… pour se terminer en Flandre en 2015, après sa sortie d’hôpital.

Cette femme nous ne la verrons pas. Nous entendrons simplement sa voix qui nous raconte des histoires émouvantes, dures, drôles ou tristes qui ont jalonné sa vie. « Il était un petit navire » est un essai filmo-biographique, sincère et poétique.

Musique composée par René-Marc BINI © Altynaï
Sur le principe du MUSIC MORPHING

Le MUSIC MORPHING est une librairie musicale originale, à mi-chemin entre librairie et musique originale. Le principe est simple : on part de bases préexistantes et on les modifie avec le compositeur lui-même. Suppression de pistes, réarrangements, ré-enregistrements, synchronisation adaptée à chaque séquence, puis re-mixage. Les matières préexistantes sont essentiellement acoustiques : symphonique, percussions, instruments occidentaux ou d’autres cultures…

Retrouvez directement ici, dans le MM, les thèmes utilisés pour IL ÉTAIT UN PETIT NAVIRE et leurs variantes :

MM DOGNI
MM L’APPEL

Et aussi ceux qui ont été créés spécialement pour ce film, et qui seront bientôt intégrés dans le MUSIC MORPHING :

ANGE
MARION’S WALTZ