2002

Réalisé par Mostéfa DJADJAM

Produit par Farid LAHOUASSA pour VERTIGO Productions

Musique composée et orchestrée par René-Marc BINI
(sauf ‘SLAVERY’ co-composé avec Xavier DESANDRE-NAVARRE)
© Altynaï

Orchestre Symphonique enregistré par Philippe AVRIL à la BULGARIAN NATIONAL RADIO)
Autres instruments enregistrés chez TEX AVRIL
Musique mixée par Philippe AVRIL aux studios TEX AVRIL

Bulgarian Symphony Orchestra SIF 309 (Direction Deyan PAVLOV) : Strings
Djely Moussa CONDÉ : Kora
Guy NSANGUÉ : Basse
Maxime ZAMPIERI : drums
Philippe DRAÎ : Percussions
Nicolas GIRAUD : Birimbao
Jean-Paul LONG : Guitares Folk
Pape DIEYE : Ngoni
Ahmed DJOURI : Oud
Xavier DESANDRE-NAVARRE : Percussions, Sanza, Flûtes
René-Marc BINI : Guitare, Orgue, Basse, Arrangements

L’Histoire

C’est le parcours clandestin vers l’occident de plusieurs africains d’origines différentes, compagnons de fortune… et d’infortunes.

Le film s’ouvre sur la traversée nocturne du fleuve Sénégal (encore lui !). Viendront ensuite leur parcours (difficile mais souvent picaresque) à travers la Mauritanie, puis le Maroc. Et l’arrivée à Tanger, la ville-étape tant rêvée.

Où pourtant tout commence. Puisqu’il faut y trouver … un passage.

L’immigration vue par l’autre bout de la lorgnette.

L’émigration.

À l’heure où une nuée de nos con-citoyens semble tentée par la mise en exergue de boucs-émissaires venus de l’hémisphère sud, ce film de Mostefa Djadjam, co-écrit avec Agnès de Sacy, devrait circuler pour aider les égarés à remettre leurs pendules à l’heure.

C’est même urgent semble-t-il.

La “méthode” Altynaï

Pour Frontières, les albums Quichotte Passing Zone et Altynaï Crossroads Un ont servi de “bases”.

On est très loin de l’illustration sonore. Il s’agit de véritables réarrangements des musiques de ces albums. Nous avons enregistré de nouvelles parties instrumentales spécialement pour le film. Et même des versions entièrement nouvelles des thèmes préexistants : outre les instruments rejoués par R-M Bini, Djely Moussa Condé est venu jouer de la cora, Ahmed Djouri du oud, Xavier Desandre-Navarre de nouvelles percussions.

Le mixage en 5+1 a permis d’adapter parfaitement les musiques au film (entrées, sorties, balances, nouveaux effets, etc…) exactement comme si la musique était complètement originale. Tout ceci n’est possible que parce que l’on retourne aux pistes originales séparées, et que cette occurence était contractuellement prévue avec tous les interprètes des morceaux qui servent de base, avant même de savoir qu’on allait les réutiliser. Ce qui n’est pas si fréquent (cf les innombrables problèmes de droits générés par ce genre de situations… ndlr)

PS : si vous avez 2 minutes, amusez-vous à comparer “Fleuve Sénégal” à “The Time of Womankind” (Quichotte), ou “Birimbao Again” à “Breathe Again”, ou “Time is Over” (générique de fin) à “Se Quitter”, ou encore “Sur la Piste” à “Wonderful World”. Dans ce dernier cas, il ne s’agit même pas d’une reprise du thème (de toutes manières, on se serait bien gardé de le faire), mais de la naissance d’un nouveau thème en utilisant les pistes de batterie et percussions. Il faut le savoir !

Une Bande -Annonce avec un titre de Peter BETCHANGO “Au Secours”