ENQUÊTES RÉSERVÉES
GÉNÉRIQUE SÉRIE
GÉNÉRIQUE LONG 1
GÉNÉRIQUE LONG 2
BÉRÉNICE 1
BÉRÉNICE 2
BÉRÉNICE 3
JULIE 1
JULIE 2
TRASH 1
TRASH 2
SCÈNE DE CRIME
POURSUITES
CITY CALL
MANIGANCES 1
MANIGANCES 2
CITY TRAP
2007 / 2013
Série France 3 produite par Laurence BACHMAN pour BARJAC Productions
Musique composée par René-Marc BINI
© ALTYNAI/BOXEUR DE LUNE
Enregistrée et mixée aux studios TEX AVRILpar
Philippe AVRIL assisté de Cécile COUTELIER
Nicolas MONTAZAUD : Percussions
René-Marc BINI : Piano, Claviers, Guitares, Programmations
Gyom THOMAS : Programmations additionnelles
Stef et Peache MANDINE : Guitares
Guillaume DUTRIEUX : Trompette
Benjamin RAFFAELLI : Guitares
Erwan LE MARC’HADOUR: Programmations additionnelles
Maxime ZAMPIERI : Drums
Simon ANDRIEUX : Trombone
Cyril GUIRAUD : Sax
Bande Annonce Générique Série
Éditorial
“La Cellule d’Identification Criminelle est une unité d’élite basée à Marseille qui regroupe des gendarmes scientifiques aux caractères bien trempés et aux expertises complémentaires : une redoutable machine de guerre mobilisée contre une criminalité qui évolue aussi vite que les outils de la police judiciaire moderne. Empreintes génétiques, examens balistiques, médecine légale, interrogatoires, manipulations… toutes les techniques sont bonnes quand il s’agit de découvrir la vérité…”
Bon. En général, quand on lit ça et qu’on voit que c’est une série française, euh… soyons honnêtes… on craint le pire, ou pas loin. Eh bien pas ce coup-là. C’est une bonne série, bien réalisée, avec de bons personnages assez atypiques, de très bons acteurs, une série qui ne ressemble pas vraiment aux consoeurs du genre (famille nombreuse s’il en est). Incroyable mais vrai !
Quant à la musique, je ne vous en parle même pas ! Bien qu’elle soit d’identité nationale française (je dois avouer tout de même que je mange beaucoup de spaghettis, sans doute par atavisme), on n’est pas à l’abri d’une surprise dont je vous laisse, par sursaut d’un reliquat d’humilité ré-activé in extremis, apprécier si elle valait vraiment un paragraphe aussi enjoué.
C’est encore ce diable de Patrick Dewolf qui m’entraîna dans cette aventure. Il fut à la naissance de la série, initiée par Laurence Bachman (tandem reconstitué de Crimes en Série, que j’évoque toujours avec la gorge nouée), mais Patrick ne fit que 3 épisodes, avant de me laisser entre les mains de Benoit d’Aubert, puis de Bruno Garcia, de Gérard Cuq, Laurent Carcelès, Christophe Barbier, Bénédicte Delmas, Jérôme Navarro… En attendant les suivants. Y’a pas de soucis, on accueille tout le monde sans demander les papiers (d’identité nationale bien sûr), et puis y’a toujours de bonnes spaghettis à la maison !
SPECIAL MUSIC EDIT Épisodes réalisés par Patrick DEWOLF
Je Thème moi non plus
Évidemment, c’est un exercice particulier que de travailler avec des réalisateurs qui… ne m’ont pas choisi ! Ce n’est évidemment pas la première fois que je m’y frotte. La plupart du temps ça se passe bien, il faut juste que l’on s’adapte l’un à l’autre, les sensibilités et… surtout la façon d’exprimer les choses étant vraiment très très diverses, le pire étant ceux qui pensent que tout le monde perçoit les choses comme eux (comme dirait Audiard, c’est même à ça qu’on les reconnait… mais je suis un peu méchant là :-/ ). Sérieusement, certains veulent surtout des effets (parfois sans en avoir conscience, bien sûr ce serait trop simple), d’autres essayent plutôt de préserver les thèmes musicaux : ils ont évidemment ma préférence. Mais je pense que c’est la série qui est gagnante : un peu moins d’illustration, un peu plus d’“atmosphère“ (difficile en effet de gagner sur les deux tableaux). C’est aussi une façon de se démarquer des autres séries qui, mimétisme ricain aidant, ne privilégient plus que des musiques “utilitaires“ (courtes, qui s’arrêtent brutalement dès qu’on passe à autre chose, de la matière sonore qui impressionne mais ne raconte rien). C’est un peu comme si “on“ n’avait pas assez confiance en ce qui est filmé, les acteurs, les situations, et qu’il faille à tout prix arracher une réaction du téléspectateur souvent gavé de séries surtout américaines, et pour ce faire aller sur un terrain déjà bien trop occupé plutôt que de tenter d’autres voies. Dommage ! Il faudra parfois attendre qu’une série américaine s’aventure ailleurs (voir par exemple le fonctionnement des musiques dans Dexter), pour se mettre à faire… pareil (chercher l’erreur !). En tout cas, le fait d’avoir un garant musical unique (bibi !) permet a minima de “sauver“ les thèmes récurrents, ce qui semble apprécié si j’en crois le nombre de demandes par mail à ce sujet. Merci Laurence Bachman ! Et merci Patrick Dewolf, qui m’a permis dès le début de la série, c’est à dire au moment où tout ce qui est thématique se joue, d’aller à fond dans cette direction, que d’autres n’auraient vraisemblablement pas su susciter…
Je ne m’énerve pas, j’explique ! 🙂