UN FLIC
NIGHTALONE
INSIDE 1
AFFAIRS
COOLEND 1
MAFIOSI
INSIDE 2
COOLEND 2
BLACK
CLOCKWORK
GEAR
DANCERS
LORRAINE & BUNNY
UN FLIC
Série France 2 réalisée par Patrick DEWOLF
produite par Nicole COLLET pour IMAGE & Cie
Musique composée, orchestrée et dirigée par René-Marc Bini
© Editions François 1er/Image & Cie/Altynaï
Jean-Baptiste GORAÏEB : Violoncelle et Régie d’Orchestre
Philippe HERVOUET : Guitares, Banjo, Mandolines…
Nicolas MONTAZAUD : Percussions
Maxime ZAMPIERI : Batterie
Alain GANDIT : Programmations additionnelles
Philippe AVRIL : Guitares
René-Marc BINI : Piano, Melodica, Basse, Guitare, Rhodes, Programmations…
CALIBRE CARAÏBES (Ep 8) Special Music Edit
Épisodes 4 & 5 : BRUIT NUMÉRIQUE & LIGNE DE FUITE
Me voici à nouveau avec mon acolyte favori : Patrick Dewolf. Il reprend une série qui avait déjà 3 épisodes à son compteur. Ce sont des épisodes très noirs, écrits par Hugues Pagan, où l’espoir et la romance n’ont pas leur place. Donc, il fallait une musique… très noire ! Des cordes à l’archet, avec l’excellente formation de jeunes musiciens (régie JB Goraïeb), des guitares, banjos, 12-cordes… jouées par Philippe Hervouët, l’incontournable Nicolas Montazaud aux percussions (j’attends le moment où je m’en lasserai, mais ça ne vient pas !), des réminiscences de drums de Maxime Zampieri, et… le bini qui, outre ses non moins incontournables pianos, se lance dans des parties de melodica qui trouveront finalement une place de choix dans tous ces thèmes ! Il y a l’ombre d’un certain Ennio qui semble planner au-dessus de certains thèmes, mais je vous jure que je l’ai pas fait exprès ! Il faut dire que lorsqu’on évolue chez les truands, la mafia n’est jamais très loin… Me pardonnerez-vous ?
Épisodes 6 & 7 : FAUX SEMBLANTS & DANCERS
On continue dans le noir (sans mauvais jeux de mots). Schneider prend de l’épaisseur, je commence à vraiment bien aimer les personnages. Quatre nouveaux thèmes voient le jour, dont une sorte de valse obscure et entêtante, que j’ai bien du mal à réécouter tant elle me rappelle les circonstances personnelles douloureuses qui furent celles de sa naissance. C’est le thème Black & White, qui s’insinue sous la carapace de Schneider, l’accompagne dans sa force immobile et silencieuse. Il y a aussi, entre autres, un thème spécialement dédié à l’épisode Dancers, avec des réminiscences de sons techno mélangées à une ambiance plus polar. C’est rigolo à faire, à condition de ne pas en abuser, ça “gave” vite (pour poursuivre la métaphore qui contrariera les amateurs de foie gras, l’embuc des sons clinquants me blesse les oreilles assez rapidement). À part ça, toujours aussi chouette de travailler avec Patrick Dewolf !
Épisodes 8 à 13
La série continue à se développer. Chaque épisode est singulier, un film à part entière, format de 90’ aidant. Des histoires toujours aussi noires, des personnages brisés, à la dérive même. Notre flic, campé avec talent par Alex Descas, n’est pas à la dérive, mais il courbe l’échine, tentant de faire surgir des étincelles de vie d’un univers où tout espoir semble pure chimère. Côté musique, je continue à développer les anciens thèmes en y adjoignant de nouveaux instruments, comme je fais toujours. Et aussi, un nouveau thème principal est créé pour chaque histoire. En dehors du travail de laboratoire fait à la maison (le plus long…), j’incorpore de nouveaux musiciens : Stef Mandine et Peache, deux frangins marseillais qui ont monté le groupe Velvetine, qui jouent de la guitare et quelques instruments inventés (comme un truc sans nom qui consiste en de longues tiges filetées sur lesquelles des rondelles descendent en ellipse, le tout amplifié par des capteurs, le résultat est carrément incroyable ; ce n’est pas le concept qui me fait kiffer mais bel et bien le son !). Il y aura aussi Guillaume Dutrieux, trompettiste que j’avais croisé il y a plus de 5 ans et dont je savais depuis belle lurette qu’un jour je le rappellerais, tant j’avais apprécié son feeling et son attitude, il fera de magnifiques parties de cuivres (plusieurs trompettes, mélaphone et bugles). Il y aura aussi, pour le thème Lorraine et Bunny du 13eme et dernier épisode (snif… mais sait-on jamais, la versatilité peut parfois se muer en chance) le jeune guitariste Fabien Mornet, qui jouera pour la circonstance du dobro, quelques nappes à l’electrique et un peu de folk. Il y a des choses que l’on sait, en l’occurence que j’aurai envie de re-travailler très vite avec lui.
Arrivederci Un Flic (comme aurait dit Ennio dont je me suis, avec le temps qui s’est écoulé depuis l’épisode 4, franchement éloigné…). Re-snif !